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30 mai 2004
La "post"-production d’un timbre
Epreuve de luxe, non dentelé, ...
L’épreuve de Luxe
L’épreuve de Luxe est en fait l’impression du timbre, dans sa couleur définitive, sur du papier non gommé depuis un poinçon conçu spécialement pour cette usage.
Généralement, ces épreuves ne sont pas signées.
Pour les distinguer des autres épreuves, il est fait mention, en bas à droite, de l’atelier de production :
jusqu’en 1964 : Atelier de Fabrication des Timbres-Poste - Paris
de 1965 à 1970 : IMPRIMERIE DES TIMBRES-POSTE - PARIS
de 1970 à 1991 : IMPRIMERIE DES (...)
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30 mai 2004
La pré-production d’un timbre par l’ITVF (III)
Les essais de couleur
Description et définitions relatifs aux essais de couleur produit par l’ITVF, exemple correspondant pour l’Autriche
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30 mai 2004
La pré-production d’un timbre par l’ITVF (II)
Les épreuves
L’épreuve photographique ou Fotoessay
L’artiste ou l’administration demande parfois l’aide d’un photographe afin d’obtenir depuis la maquette un tirage noir et blanc à la taille du timbre. Suite à cette épreuve, la maquette peut être retouchée pour corriger des imperfections résultant de la réduction. Ce type d’épreuve est peu courante en France à la différence de l’Allemagne.
L’épreuve d’état
La maquette est ensuite réduite à la taille du timbre. L’artiste grave alors le timbre sur une (...)
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30 mai 2004
La pré-production d’un timbre par l’ITVF (I)
Du projet à la maquette
Le projet
Lorsque l’administration appelle à concours, chaque artiste propose un projet. Pour plus d’idée sur ce qu’est le projet, veuillez vous reporter à l’article Les visages de Marianne. L’administration demande à l’auteur du projet retenu de faire une maquette similaire.
La maquette
Avant toute chose, l’administration demande à un artiste de réaliser des maquettes pour un timbre. Cette maquette est dessinée au crayon, ou peinte à l’aquarelle. La maquette d’un timbre à des dimensions (...)
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30 mai 2004
Projets, Maquettes, épreuves et essais
Différences entre ces différents types de documents
Les maquettes, les épreuves et les essais sont très recherchés par les philatélistes désirant exposer leur collection ou effectuer une monographie. La rareté et l’esthétique de ces pièces ne laissent pas le collectionneur de marbre. Leur intérêt est d’être le témoin d’une étape particulière de la post-production d’un timbre.
Les documents philatéliques témoins de la fabrication d’un timbre se rangent en trois catégories :
 Les projets et les maquettes sont dessinés
Les épreuves sont (...)
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13 mars 2003
Fabrication des timbres au type « Groupe » des colonies françaises
3 Feuille d’impression, teinte de fond.
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Maintenant nous disposons d’encre et de papier entrons dans l’atelier pour commencer l’impression de nos timbres. C’est à partir de cet instant que commencent les surprises.
Voici reconstituée une feuille d’impression, à partir de 2 feuilles de vente imprimées le même jour et sur la même machine.
Ce qui saute tout de suite aux yeux, c’est que la couleur de la partie gauche de la feuille est différente de celle de la partie droite. En effet, à gauche nous avons 150 timbres (...)
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13 mars 2003
Fabrication des timbres au type « Groupe » des colonies françaises
4 La planche d’impression.
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La planche d’impression.
Pour pouvoir imprimer, nous avons besoin de planches d’impression. Nous allons examiner leur mode d’obtention. Malgré la durée de fabrication et les modifications des matériels d’impression, il semble que la fabrication n’ait que peu changé au fil du temps.
La planche d’impression est un assemblage rigide de plusieurs éléments, le galvano qui est une planche de cuivre ayant 50 reproductions (clichés) du timbre, les barres inter-galvano, les marques de (...)
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13 mars 2003
Fabrication des timbres au type « Groupe » des colonies françaises
5 Impression du nom des colonies
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Impression du nom des colonies
Après avoir imprimé nos teintes de fond et les figurines, il nous faut imprimer le nom des colonies à qui on destine ces feuilles.
Pour cette partie, je n’ai que très peu d’informations et entamé aucune étude sérieuse pour pouvoir me prononcer. Mais néanmoins quelques éléments peuvent être avancés.
Les noms des colonies étaient imprimés par feuille de 300, donc avant massicotage. Pour preuve cette splendide pièce proposée lors de la vente à (...)
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13 mars 2003
Fabrication des timbres au type « Groupe » des colonies françaises
6 Le gommage.
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Le gommage
À l’origine (bien avant les types groupe) le gommage des feuilles était exécuté à la main. Les ouvriers enduisaient le dos des feuilles de gomme arabique et les mettaient à sécher sur des claies superposées dans des casiers montés sur roulettes que l’on mettait dans une partie de l’atelier qui était chauffé par un calorifère. Cette opération était longue et nécessitait un personnel important. Après le rachat de l’atelier de la banque de France par l’administration (...)
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13 mars 2003
Fabrication des timbres au type « Groupe » des colonies françaises
7 Le massicotage et la perforation.
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Le massicotage
Une fois sèche, les feuilles étaient rassemblées en paquet de 200 et remises à l’ouvrier coupeur qui les séparait en deux feuilles de vente de 150 en massicotant verticalement le paquet en son milieu. Il ne semble pas y avoir de repères sur les feuilles pour le massicotage donc, l’ouvrier calait certainement les feuilles sur un bord, c’est d’ailleurs la manière habituelle de procéder sur ce type de machine. Le pont entre les deux feuilles avait la taille d’un (...)
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13 mars 2003
Fabrication des timbres au type « Groupe » des colonies françaises
2 Les couleurs, le papier.
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Les couleurs
Les couleurs arrivent à l’atelier toutes broyées de chez le fabricant. C’est à dire que la teinte est prête à être utilisée, l’atelier ne réalise pas lui-même le mélange. Notons bien que cela se passait ainsi en 1900 au boulevard Brune. J’ignore totalement s’il en était de même en 1892, rue de Hauteville.
L’atelier contrôlait les couleurs, et les éclaircissaient si elles étaient trop foncées. Si elles étaient trop claires l’atelier les refusait. Chaque matin, (...)
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13 mars 2003
Fabrication des timbres au type « Groupe » des colonies françaises
1 Introduction.
Cet article présente les moyens et les méthodes misent en oeuvre pour imprimer les timbres vers 1895. Il décrit les papiers, les galvanos et les opérations nécessaires à l’impression.
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11 février 2003
La typographie
Procédé d’impression en typographie.
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4 février 2003
La Lithographie
Cette technique de la lithographie reste très proche du dessin au crayon sur papier. Son principe tient aux propriétés chimiques de la pierre lithographique, un carbonate de calcium à grain fin.
En 1796 un imprimeur praguois établi à Munich, Aloys SENEFELDER, invente la lithographie (du grec lithos : pierre) ou "gravure à plat". L’incompatibilité entre la graisse et l’eau est la base de ce procédé : l’encre, corps gras, ne se dépose pas sur une surface humide mais est attirée par une surface (...)
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2 février 2003
L’Héliogravure
L’héliogravure est le procédé d’impression, dérivé de la taille douce, utilisé auparavant pour l’impression artistique, dont l’application industrielle date de 1878. Si l’héliogravure, comme son nom pourrait l’indiquer, est un procédé photomécanique, Hélios, le soleil, n’y a plus rien à voir.
Pour imprimer en hélio, on grave tout le visuel, texte et illustrations, sur plusieurs cylindres de cuivre, avec une trame extrèmement fine, générée par une tête électromécanique. Cette trame est (...)
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2 février 2003
La taille douce
Les différents procédés de la gravure en taille douce.
Auteur : Laurent JEANMOUGIN
Sources : Divers sites internet
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